28 avril 2007

15 avril 2007 matin “Poisson Lune façon JY.C.”

Site : “Tombant à André”, rade de Villefranche
Météo : Beau temps, mer calme.
Eau : 16° en surface, visibilité moyenne 15m à la verticale, 10m à l’horizontal.
Faune et flore :Plusieurs grandes nacres dans les posidonies, un bel oursin diadème, un doris géant, un gros chapon, des myriades d’anthias, deux minis poulpes et beaucoup de macro plancton dans la zone de paliers.
Note : Belle balade sur le haut du tombant à André, plongée détente en compagnie de Christiane, notre doyenne passionnée de bio. Une fois encore le spectacle s’est achevé avec le subjuguant défilé du macro plancton sur toile de fond bleu. De retour sur le bateau, nous étions tous affairés au rangement méthodique de nos équipements, notre esprit était encore sous l’emprise de ces superbes images et nous ne prétendions pas au moindre supplément ; mais voilà tout ! Nos aventures de ce dimanche n’étaient point terminées : Notre capitaine Stéphane annonça dans son mégaphone Made in china “POISSON LUNE SUR BABORD”. C’est chose courante de voir des ailerons fendre la toile tendue des eaux niçoises, Mais bien souvent, au grand regret des passagers, le poisson-lune sonde dans les abysses à l’approche des curieux. Ce ne fut pas le cas de celui-là : Après multiples cercles autour de lui, le gros poisson se tenait toujours en surface et exhibait son plus beau profil à chaque croisement de notre étrave. Encore en combinaison, j’ai alors demandé l’autorisation de sauter à l’eau pour faire quelques images. Autorisation accordée me voilà parti avec palmes et masque à la poursuite de l’animal, l’idée était belle mais la réalité beaucoup moins, impossible de rejoindre ce sacré poisson qui d’une nage enfantine se jouait de nous. Stéphane a alors pris les choses en main et proposa un remorquage de fortune pour me ramener sur la bête à l’aide du bateau. Après quelques secondes de tractage au milieu de l’écume, le plan fonctionne enfin et le poisson est dans la boîte. 3 secondes de film, ce n’est pas grand-chose mais suffisant pour en parler toute la semaine, il ne nous manquait que les bonnets rouges et l’on pouvait se croire au cœur de l’odyssée de notre père spirituel : J’ai nommé le commandant JY.C.

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